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Bien, il est temps de revenir à la Parole de Dieu, 2 Thessaloniciens, chapitre 3, les versets 6 à 15, toujours sous le titre " Le travail : un devoir chrétien." Cela me fascine à quel point l'apôtre Paul est réaliste. Voici une brève épître de seulement trois chapitres. Jusqu'au chapitre 3, verset 5, le texte est ambitieux, il traite du Seigneur Jésus-Christ portant un jugement juste et se révélant tel un feu flamboyant depuis le ciel avec ses anges majestueux. Il traite la rétribution éternelle, de la destruction éternelle. Il traite la venue du Christ pour être glorifié dans ses saints. Il parle de l'Enlèvement de l'église, de son rassemblement. Il parle du jour du seigneur, de la carrière de l'antéchrist et de la manière dont sa carrière sera interrompue. Il parle de l'Évangile. Il parle de la sanctification. Tant de vérités théologiques nobles et grandioses !

Puis le texte redevient carrément terre à terre dans les versets 6 à 15 et il parle de travail. Comme c'est pragmatique ! Paul était comme ça. Quel que soit le degré élevé de sa théologie, elle ne quittait jamais terre. Elle n'a jamais élevé un homme au point qu'il perde de vue la responsabilité de sa vie quotidienne. Or c'est arrivé, dans l'église de Thessalonique qu'il y ait des chrétiens dans la congrégation qui refusent de faire leur part, qui refusent de travailler, qui refusent de gagner leur vie. Comme nous l'avons dit lors des études passées, c'est notre troisième message sur le sujet, ils ont peut-être été influencés par certains des antécédents juifs des scribes qui pensaient que tout autre chose que l'étude de la loi était une façon indigne de passer votre vie. Ils ont été sûrement affectés par l'attitude générale grecque selon laquelle le travail était avilissant, sordide, bas, dégradant, et n'appartenait qu'aux esclaves et non aux hommes libres.

Ils avaient probablement ces prédispositions quelque peu exagérées en raison du fait que quelqu'un était venu et leur avait dit qu'ils arrivaient déjà au jour du Seigneur, que le retour du Christ était imminent et qu'il n'y avait probablement pas grand-chose à faire d'autre que d'évangéliser et d’étudier la Parole de Dieu. Ils s'étaient donc livrés à cela avec joie, à cause du dédain qu'ils avaient pour le travail de toute façon. Le problème était, pour les Thessaloniciens, au moins à long terme, si vous pouvez qualifier plusieurs mois de long terme, le problème était que Paul avait déjà traité de cela quand il était là. Plusieurs mois plus tard, quand il leur a écrit la première épître, il l'a traité, et ici il écrit une deuxième épître, et il en parle une troisième fois. Ils ne voulaient pas travailler. C'était indigne d'eux.

Homère, le célèbre écrivain grec, a dit que les dieux détestaient l'homme. Et la façon dont ils ont manifesté leur haine a été d'inventer le travail et de punir les hommes en les faisant travailler. Ce type de philosophie, qui existait à cette époque, a trouvé son chemin dans la vie de ces gens et, quand ils se sont convertis, cela a ainsi trouvé son chemin dans l'église. Devenir chrétien ne change pas tout immédiatement. Nous aurons toujours des résidus de notre passé et nous serons toujours à un degré ou à un autre, affectés par notre culture. Et donc ici, dans cette église où tant de bonnes choses s'étaient produites : conversions authentiques, véritable piété, aucun relâchement dans le service spirituel, un travail de foi et un travail d'amour, fait avec patience et endurance parce qu'ils espéraient le retour du Christ. Ils travaillaient dur à leur ministère, mais ils ne voulaient pas faire le travail qu’ils avaient à faire dans le monde, du moins pour certains d’entre eux.

Paul avait donc affaire à une église qui axait sa vie sur le spirituel et qui allait bien, qui excellait spirituellement, mais ils avaient ce problème qui dominait dans l'église en termes de conduite, et c'est qu'il y avait des gens là-bas qui ne travaillaient pas. Ils sont alors devenus un fardeau pour tout le monde, et ce n'est pas qu'ils ne pouvaient pas travailler, ce n'est pas qu'ils avaient un handicap physique, ce n'est pas qu'il n'y avait pas d'emploi disponible, c'est qu'ils refusaient de travailler, considérant le travail comme indigne d'eux ou n'étant pas une priorité pour ceux qui sont engagés dans les œuvres du royaume.

Je suppose qu'il y a 25 ans, une situation comme celle-ci aurait eu du mal à être pertinente à notre époque parce que l'Amérique était un pays qui travaillait dur. En fait, l'éthique du travail américain a toujours été saluée comme une sorte d'éthique de travail suprême du monde industrialisé. Nous avons toujours en quelque sorte fixé le rythme de la productivité et de l'entreprise - jusqu'à plus récemment, c'est-à-dire. L'année dernière, Charles Colson et Jack Eckerd, qui dirigent la société Eckerd, qui exploite des pharmacies dans d'autres régions d'Amérique, ont écrit un livre et le titre de leur livre est Pourquoi l'Amérique ne fonctionne pas. Or, c’est vraiment une nouvelle pensée, un nouveau concept pour notre culture, pour notre société. Le sous-titre est "Comment le déclin de l'éthique du travail nuit à votre famille et à votre avenir." L'avenir de l'Amérique change radicalement. Il y a d'autres nations qui nous font honte en termes d'habitudes de travail et d'éthique de travail.

Dans leur livre, ils soulignent que nous avons en Amérique des taux de productivité en baisse, une perte de position concurrentielle sur certains marchés mondiaux et des travailleurs qui ne travaillent pas. Et ils en ont conclu que c'était une image sombre. Et je suppose qu'ils posent la bonne question, la question que nous poserions tous à ce moment-là : qu'est-il arrivé à l'industrie et à la productivité qui ont fait de ce pays la merveille du monde à un moment donné?

Je pense que depuis les débuts de notre nation, l'Amérique, en termes de perspective sociale et économique, a toujours exalté l'épargne et l'industrie, la diligence et la persévérance et a résumé tout cela par le travail acharné. Et ce sont les qualités qui ont été cultivées et respectées dans la société. Regardez vos parents. Regardez vos grands-parents, voyez comment était leur vie, comment ils ont vécu leur vie, quelles étaient leurs priorités, et vous verrez que c'est très différent des priorités des gens d'aujourd'hui - une approche très différente de la vie ! La volonté américaine de travailler dur et la volonté américaine de bien travailler étaient plus que celle de faire de simples bonnes affaires. Ce n’était pas vraiment motivé par le matérialisme. C'était enraciné dans un engagement religieux. Que vous parliez de protestants européens ou de catholiques européens ou que vous parliez d'immigrants juifs, ils avaient tous une forte croyance religieuse, ils avaient tous une forte croyance en Dieu, et ils croyaient tous que leur travail importait en quelque sorte à Dieu, que Dieu les surveillait et qu'il y avait une certaine part de responsabilité à ce sujet.

Ce que je veux dire, c’est qu’une société religieuse, quelle que soit la forme de cette religion, si elle a un haut niveau de responsabilité envers Dieu, quel que soit le Dieu auquel elle croit, influe sur la détermination dans la façon dont les gens travaillent. Or maintenant, Dieu n'est plus un facteur dans notre société et notre culture. Nous avons rejeté Dieu, nous avons rejeté le Seigneur Jésus-Christ, nous avons rejeté la Bible. Nous avons rejeté non seulement l’Évangile dans les Écritures, mais nous avons aussi rejeté fondamentalement la moralité des Écritures. La morale sociétale générale des Écritures a disparu. Les valeurs morales ne veulent rien dire aujourd'hui. Les valeurs morales bibliques sont l'ennemi aujourd'hui. Nous avons traversé une révolution, une révolution morale, une révolution sexuelle qui a affecté notre éthique de travail.

Nous vivons un malaise éthique depuis les chefs d'entreprise de la jet-set jusqu'à la personne qui travaille sur son établi. Le concept de travail dans son ensemble a changé si radicalement qu'il n'a plus de motif transcendant. Il n’y a plus ce quelque chose qui me donne envie de me surpasser. Ainsi, dans une certaine mesure, le sens du travail de chacun a été sapé du haut vers le bas. De toute évidence, certaines personnes travaillent encore plus dur que d'autres.

Un sondage Gallup réalisé en 1980 pour la Chambre de commerce a révélé que les gens croyaient toujours aux valeurs de l'éthique du travail, en 1980, ils y croyaient toujours. C’était il y a plus de dix ans. Quatre-vingt-huit pour cent ont déclaré que travailler dur et faire de leur mieux au travail était personnellement important. Mais le faisaient-ils ? Ils ont dit qu'ils y croyaient, que c'était encore dans l'air en 1980, mais les gens travaillaient-ils dur ? L'enquête de 1982 est arrivée. Dans cette enquête, il a été rapporté que seulement 16 pour cent ont déclaré qu'ils donnaient le meilleur d'eux même possible au travail. Quatre-vingt-quatre pour cent ont admis ne pas travailler dur - 84 pourcent. Ainsi, vous pouvez voir qu’ils tenaient toujours à cette éthique résiduelle mais que cela ne se traduisait pas par leur fonctionnement, ce qui signifie que c’était déjà la valeur transcendante de quelqu'un d’autre, la valeur éthique de quelqu'un d’autre qui leur était imposée de l’extérieur mais qu'ils ne croyaient plus vraiment.

Travailler dur, disaient-ils, était important, mais ils ne le faisaient pas, alors combien était-ce important ? Quatre-vingt-quatre pour cent ont également déclaré qu'ils travailleraient plus dur s'ils pouvaient en tirer quelque chose. Et maintenant vous pouvez voir que leur éthique n'était pas transcendante, leur éthique était devenue utilitariste. Tout est lié à ce que j'en retire, à ce que cela représente pour moi. Et cela fait partie du cynisme de notre société. Cela fait partie de la conséquence directe de la révolution morale des années 60, qui est un rejet des valeurs transcendantes.

Dieu n'est un problème en rien. Il n'est pas un problème dans la façon dont je mène ma vie sexuelle, il n'est pas un problème dans mon mariage, il n'est pas un problème à mon travail, il n'est pas un problème dans mon éducation, il n'est un problème nulle part. Dieu n'est pas un problème ; par conséquent, il n'y a aucune valeur en dehors des miennes. Donc, tout ce qui peut me permettre de me procurer ce que je veux est suffisant. C'est une sorte d'athéisme économique sociétal. En fait, le psychologue Robert Bellah appelle cela l'individualisme radical. En sondant 200 Américains de la classe moyenne, ce professeur de l'UCLA a découvert que les gens recherchent un avancement personnel par le travail, le développement personnel par le mariage et l'épanouissement personnel par l'église. Tout, dit-il, leur point de vue sur la famille, sur l'église, sur la communauté et sur le travail est utilitaire. Ils calculent tout par rapport à ce qu'ils peuvent en tirer, et le souci des autres n'est que secondaire.

Jusque dans les détails, James Sheehy, cadre d'une entreprise informatique dans les échelons supérieurs des couches de travail, a vu de première main comment ce type de valeur utilitaire affectait le travail. Il souhaitait une meilleure compréhension des attentes et du psychisme des jeunes employés. En regardant ce que l'avenir nous réservait, il se demandait quel genre de personnes allaient s'épanouir dans cette génération pour travailler dans son entreprise ? Comment seraient-ils ? Il a donc décidé que le meilleur moyen de le savoir était de passer ses vacances à travailler dans un fast-food. Il a écrit que la plupart de ses collègues venaient de familles à revenus élevés, ils n’avaient pas besoin de travailler mais ils voulaient de l'argent de poche supplémentaire. Il a regardé et écouté ses collègues afficher de mauvaises habitudes de travail et leur mépris pour les clients. Sa conclusion a été : "Nous avons une nouvelle génération de travailleurs dont les habitudes et les expériences vont être un fléau pour les futurs employeurs pendant des années."

Il écrit : "En plus de leur attitude je prends tout ce que je peux et de leur indifférence à la qualité de la performance, leur éthique de travail de base est dominée par un type de jeu qui tourne autour de l'exploitation du système ou du pillage intempestif. Le vol, la fraude fiscale et l'arnaque sont monnaie courante et les niveaux de compétence sont étonnamment bas. Les travailleurs considèrent les longues heures et le dur travail comme contre-productifs. "On ne fait d'effort que si ça rapporte gros, a déclaré l'un d'eux." Après avoir raconté son expérience, Sheehy a conclu : "Prépare-toi, Amérique. Il y a plus que cela à attendre de la main-d'œuvre de demain."

Cela ne semble pas très prometteur quand vous êtes employeur, n'est-ce pas ? Sans un récent sondage Harris Poll a montré que 63% des travailleurs estiment que les gens ne travaillent plus aussi durement qu'avant. Soixante-dix-huit pour cent affirment que les travailleurs sont moins fiers de leur travail. Soixante-neuf pour cent pensent que la qualité de fabrication qu'ils produisent est inférieure à avant, et 73 pour cent pensent que les travailleurs sont moins motivés, que toute cette tendance s'aggrave et que les chiffres augmentent. Maintenant, notre société n’a peut-être pas le choix mais elle doit l’accepter, or en tant que chrétiens, nous ne pouvons pas l’accepter. La foi chrétienne n'accepte pas cette éthique de travail utilitaire. La vision chrétienne du travail est transcendante. Autrement dit, elle nous échappe, à nous et à notre monde, et dirige son attention vers Dieu.

La semaine dernière, je vous ai montré la transcendance de l'éthique chrétienne du travail en vous donnant juste quelques points que je vous rappelle maintenant. Premièrement, le travail est un commandement de Dieu. Vous travaillerez six jours. Dieu nous commande de travailler. Deuxièmement, le travail est un modèle établi par Dieu car c'est Dieu qui a travaillé pendant six jours, puis s'est ensuite reposé le septième, et Dieu, bien sûr, est l'ouvrier qui soutient continuellement l'univers. L'homme, étant créé à l'image de Dieu, a donc été créé en tant qu'ouvrier. Troisièmement, le travail fait partie du mandat de création. En d'autres termes, ce que j'entends par là, c'est qu'il est le rôle de l'homme. Les étoiles brillent, les soleils brillent, les lunes brillent, sur la terre les plantes poussent, les animaux font ce qu'ils sont censés faire, les roches font ce qu'elles doivent faire, les montagnes font ce qu'elles doivent faire, l'eau fait ce qu'elle doit faire, les nuages font ce qu'ils doivent faire et nous faisons ce que nous devons faire. Comme le dit le Psaume 104, toute la création se meut selon un cours normal et une partie de celle-ci est que l'homme se lève, et se met au travail jusqu'au coucher du soleil. Le travail est un mandat de création. C’est ainsi que nous contribuons aux processus de la vie dans la merveilleuse création de Dieu.

Le travail est un commandement. Le travail est établi comme modèle par Dieu. Le travail fait naturellement parti de la création. Quatrièmement, le travail est un don de Dieu. C'est un don de Dieu. C'est un don par lequel nous le glorifions lui et la merveille de sa création en produisant des choses, en mettant en valeur le génie de Dieu qui nous a créés, en utilisant toutes nos capacités. C'est un moyen par lequel nous pouvons glorifier notre Créateur. Tout comme la bête des champs lui rendent honneur, comme le disait Ésaïe, et tout comme les cieux déclarent la gloire de Dieu par ce qu'ils font, nous sommes en admiration devant eux, l'homme déclare ainsi la gloire de Dieu, la merveille de son génie créatif en faisant ce qu'on lui a donné la capacité de faire. Le travail est un don de Dieu, non seulement pour le glorifier mais pour donner un sens à la vie. Le travail est un don de Dieu qui nous donne quelque chose à faire, ce qui évite l'oisiveté qui conduit au péché.

Et je vais vous le dire tout de suite, la culture dans laquelle nous vivons en est une illustration classique. Plus les gens exigent des loisirs et des temps morts, plus ils deviendront corrompus. Les deux vont de pair. C'est l'escalade d'une culture pornographique, pécheresse et méchante qui s'accélère, une pente glissante, à cause d'un engagement de plus en plus restreint au travail. Et nous remplissons tout ce temps libre avec des choses qui nourrissent la convoitise des yeux, la convoitise de la chair et l'orgueil de la vie.

Le travail est un don de Dieu également pour subvenir à nos besoins. Le travail est un don de Dieu pour que nous puissions nous servir les uns les autres. Et enfin, dans l'éthique chrétienne du travail, le travail doit être fait comme si notre patron était le Seigneur lui-même. Il est dit dans Colossiens, chapitre 3 et Éphésiens, chapitre 6 que nous devons travailler comme pour le Seigneur et non pour les hommes.

La foi chrétienne ne sanctifie donc pas le genre d’attitude que nous constatons dans notre propre pays envers le travail. En fait, comme je l'ai dit, il y a 25 ans, ce message aurait pu sembler un peu obscur lorsque l'Amérique travaillait de manière productive. Aujourd'hui, cela semble être plutôt bien ciblé car nous souffrons maintenant de certaines de ces choses auxquelles Paul a été confrontées dans l'église de Thessalonique. Or, en tant que chrétiens, nous devons établir la norme.

L’une des choses les plus merveilleuses que nous apprenons du Commonwealth des États d’Indépendance, l’ancienne Union soviétique, c'est que les chrétiens y établissent un modèle de travail. Soixante-quinze ans d'athéisme dans les pays de l'ancien rideau de fer ont produit une population inactive. Ils n’ont aucune raison de travailler. Il n'y a pas de Dieu à qui plaire. Il n’y a pas d’éthique transcendante et il n’y a rien à gagner du travail parce que vous ne pouvez pas augmenter ce que vous obtenez de toute façon, tout est distribué par le gouvernement. La combinaison d'une mentalité athée et d'aucun avantage personnel les a dépouillés de toute motivation. Mais maintenant, alors que ces pays sortent de leurs chaînes, pour ainsi dire, de leur prison, ils reconnaissent que les personnes qui travaillent, les gens qui savent travailler et qui travaillent avec diligence sont des chrétiens, et le gouvernement présente les chrétiens comme modèle. Il a même publié des tracts qui disent, "Regardez les chrétiens, ils savent comment travailler." Ils ont une éthique transcendante.

Paul fait face à cela à Thessalonique ici, à ce groupe de personnes, qui qu’elles soient - et je suis sûr qu’il les connaît probablement par leur nom mais il ne les mentionne pas - qui refusent de travailler. Et ils refusent non seulement pour eux-mêmes ; mais apparemment, ils sont très évangéliques à ce sujet. Je veux dire qu’ils vendent leur idée. Et c'est un problème. À la fin de ce super chapitre donc, qui est vraiment la fin d’une grande épître traitant de concepts théologiques grandioses, il pose carrément pied à terre et dit : "Parlons du travail. Ce n'est pas le moment de mettre votre pyjama, de vous reposer sur vos lauriers et d'attendre la venue du Christ, ce n'est pas le moment d'être indolent ou indifférent envers ce que Dieu vous a habilité et permis de faire dans votre vocation, il est temps de se mettre au travail." Et il leur donne six motivations, six raisons, six incitations à le faire.

Juste un petit rappel, passons en revue les deux incitations que nous avons déjà examinées, la première est l'exclusion, verset 6. "nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les instructions que vous avez reçues de nous." Ce qu’il dit ici, c’est que vous devez vous éloigner d’eux. La première chose qui va les inciter à travailler est qu’ils seront coupés de la communauté fraternelle. C’est ce qu’il dit. Restez à l'écart est le mot clé, restez à l'écart. Je ne sais pas ce que vous comprenez de la traduction ici. L'idée est de les éloigner, de rester loin d'eux, de leur faire savoir qu'il y a un prix pour leur indolence et leur paresse, et que ce prix est qu'ils perdent la communion fraternelle avec les autres.

Comme je l'ai déjà noté, c'est la troisième étape du processus disciplinaire vu dans Matthieu 18. Vous les avez prévenus une fois, puis deux fois, et maintenant vous leur dites essentiellement : "Vous ne pouvez plus participer. Nous vous disons de rester à l'écart jusqu'à ce que vous placiez votre concentration spirituelle sur ce qui est correct". Ce sera donc l'exclusion, la douleur de l'isolement, vous ne pourrez pas faire partie de la société des chrétiens, vous ne pourrez pas être là pour l'adoration, vous ne pourrez pas être à la table du Seigneur ou participer à ses agapes, vous ne pourrez pas agir de concert avec ceux qui pratiquent le ministère, vous ne pourrez pas être là pour utiliser votre don, pour enseigner, pour apprendre, pour partager. Excluez-les, restez à l'écart, faites-leur ressentir la douleur de l'isolement s'ils continuent dans la voie du péché.

Deuxièmement, la deuxième incitation déjà citée, est l'exemple. Aux versets 7 à 9, il dit : "Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n'avons pas vécu parmi vous dans le désordre." - c’est-à-dire que nous n’avons pas renoncé au travail. Dans le désordre signifie ici qu'ils n'ont jamais travaillé. Ils étaient indisciplinés, ils étaient dispersés, ils n'ont jamais mis leur vie en ordre ni n'ont travaillé. Il leur dit ici que ce n'est pas ce qu'ils ont fait, eux. "Nous n'avons mangé gratuitement le pain de personne ; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l'œuvre, pour n'être à charge à aucun de vous." Vous vous souvenez d'Actes 18: 3, qui dit qu'il était fabricant de tentes, qu'il travaillait le cuir, et qu'il a dû créer son entreprise même durant les quelques semaines où il était à Thessalonique ; qu'il a dû travailler et vendre le fruit de ce travail pour gagner sa vie. Il a dû littéralement créer une entreprise.

"Nous avons été nuit et jour à l'œuvre, pour n'être à charge à aucun de vous. Ce n'est pas que nous n'en eussions le droit". Il en avait le droit. 1 Corinthiens 9, je l'ai mentionné la dernière fois, ceux qui prêchent l'évangile devraient vivre de l'évangile. Qu'est-ce que ça veut dire ? Si vous prêchez l'Évangile, vous devriez en vivre. 1 Timothée 5:17 : "Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d'un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l'enseignement." Galates 6:6 : "Que celui à qui l'on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l'enseigne." Il avait le droit de ne pas travailler, or il leur dit : " Nous n'avons pas utilisé ce droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter", fin du verset 9.

Il dit : "Écoutez, une fois qu'on a vu la condition qu'il y avait là-bas, on s'est dit qu'on allait simplement travailler parce qu'on devait montrer l'exemple ici." Ils devaient être un modèle pour changer leur perspective culturelle selon laquelle le travail était sordide, humiliant et uniquement pour les esclaves. Paul nous dit : "J'avais le droit d'être soutenu", et la jeune église n'avait pas beaucoup, mais peut-être qu'elle aurait pu l'aider un peu, or il leur dit : "Non, je veux vous montrer comment vous devez travailler." On a là, l'homme le plus haut placé qu'ils n’aient jamais rencontré. Le philosophe au-delà de tous les philosophes, le vrai théologien, le plus grand professeur qu'ils n’aient jamais connu, l'homme le plus croyant qu'ils n’aient jamais rencontré, le parangon de la vertu chrétienne, le plus haut placé des hauts placés, Paul, et pourtant il s'abaisse à travailler de ses mains, à faire des affaires, à acquérir ses peaux, à les coudre ensembles et à les commercialiser d'une manière ou d'une autre. Il fait son travail parce qu'il veut qu'ils sachent que le travail est honorable, qu'il honore et glorifie Dieu - c'est une leçon dont ils avaient désespérément besoin. Malgré tout cet effort qu’il fait et le prix qu’il a à payer, travaillant nuit et jour, ils ne réagissent toujours pas. Ils sont toujours paresseux, il dit alors : "La deuxième incitation qu'ils devraient avoir est notre exemple."

Passons à la troisième incitation à travailler. La troisième incitation est très simple, verset 10 : "Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément". Maintenant, laissez-moi m'arrêter là un instant. Il revient ici sur l’une des choses qu’il leur avait enseignées. "Quand nous étions avec vous, à l'époque où nous étions là pour les trois sabbats et la période intermédiaire de deux semaines, puis les semaines suivantes où nous sommes restés pour faire tourner l'église, une brève période de juste quelques mois au plus, quand nous étions avec vous, nous vous avons donné cet ordre." En d'autres termes, nous vous l'avons déjà répété. Nous ne l’avons pas dit qu'une seule fois, c’était une évidence, nous vous le disions tout le temps. Et voilà la suite : "Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus." C'est tout simple. Si quelqu'un ne travaille pas, ne le laissez pas manger non plus. C’est un axiome, c’est une maxime, c’est une tradition paulinienne. C'est une vérité divine révélée, faisant autorité. Si vous ne travaillez pas, vous ne mangez pas.

L'ignorance n'était pas leur problème. Ils le savaient. On leur avait répété à maintes reprises. Il écrit à ce sujet dans la première épître, chapitre 4, verset 11, chapitre 5, verset 14. Ils n'avaient pas de problème d'ignorance. Deuxièmement, ils n'avaient pas de problème d'incapacité. Ils pouvaient travailler. Paul ne parle pas de personnes qui ne peuvent pas travailler. Et ils n'avaient pas non plus de problème d'opportunité. Ils ont eu l'occasion de travailler. Ils disposaient d'informations, de capacités et d'opportunités. Et quand vous avez cela et que vous ne travaillez pas, vous ne mangez pas. C'est tout ! C’est ça la vision chrétienne. Si quelqu'un ne travaille pas, laissez-le avoir faim.

Vous me direz : "Mais s’il a faim, il mourra." C'est vrai. Et il le sait mieux que vous. Et les gens qui sont sur le point de mourir, s’il y a de la nourriture, mangeront ; et s’ils doivent travailler pour ça, ils travailleront pour l’obtenir. Vous avez lu certaines histoires sur ce que les gens mangent quand ils meurent de faim ? Ces choses impensables et inimaginables qu'ils mangent ? J'ai même entendu récemment parler d'un cours dans lequel ils donnent des informations aux sans-abri de leur région sur les heures de la journée où les restaurants mettent leurs ordures dans les poubelles afin qu'ils puissent les récupérer pendant qu'elles sont fraîches et comment les trier pour en ramasser le meilleur. Il leur donne même de petits conseils sur la façon de descendre dans une benne à ordures et d'en sortir de la manière la plus simple. Vous me direz : "Eh bien, c'est dommage que les gens doivent manger de cette façon." Je me risquerais à dire que la majorité d’entre eux n’ont pas à manger de cette façon, ils choisissent de manger de cette façon - mais en fin de compte, ils mangeront parce qu’ils ne veulent tout simplement pas mourir. Si la société leur fournit un moyen de manger même de cette façon plutôt que de travailler, certains d’entre eux prendront cette voie.

Nous faisons un tel cirque du cas des sans-abri. Je ne veux pas être indifférent aux gens qui sont vraiment en détresse, et il y a des gens comme ça, mais je vous rappelle juste qu’entre 90 et 95% d’entre eux sont des alcooliques. Nous les appelions des clochards. Nous ne pouvons pas exalter ce style de vie et vous ne pouvez pas nourrir continuellement des gens qui refusent de travailler. Il doit y avoir un équilibre. Vous pourriez peut-être - vous devrez peut-être leur donner plus que ce que leur travail rapporte, mais s’ils sont prêts à travailler, alors ils mangeront.

Cela est certainement vrai pour les chrétiens. J'attends encore de voir la première église des sans-abri. Je n'ai vu personne qui ait inventé cette nouvelle religion, mais s'ils le font, ils vont devoir faire face à 2 Thessaloniciens, chapitre 3, parce que ce principe s'applique certainement sur une base générale juste comme un principe divin : si vous ne travaillez pas, vous ne mangez pas. En fait, l'apôtre Paul dit que si quelqu'un ne subvient pas non seulement à ses besoins mais aussi à ceux de sa famille, il est pire qu'un non-croyant parce que même les non-croyants font cela. Ce qu'il dit, c'est que même les non-croyants travaillent, pour pourvoir aux leurs.

Ce sont des non-croyants aberrants qui ne travaillent pas. La tragédie de ces gens, la vraie tragédie, c'est qu'ils sont si profondément dans le péché, si profondément dans le péché d'ivresse, d'irresponsabilité et d'immoralité, qu'ils se sont mis dans la position dans laquelle ils se trouvent. Et je le répète : Je ne parle pas ici des gens qui sont vraiment dans le besoin, et j'ai vu ces gens partout dans le monde. Mais il y a une masse de gens qui ne devraient pas manger parce qu’ils refusent de travailler.

Nous les voyons ici à l'église. Ils viennent et ils veulent de l'argent et ils veulent de la nourriture et nous leur suggérons de travailler et ils partent. Un des messieurs de notre église, qui travaille pour les services de police, m'a dit aujourd'hui qu’il les a vu tenir une pancarte – ils ont été suivis, on les a vu tenir une pancarte : "Sans-abri, j'ai besoin de travail", et récemment, dans l'un des centres commerciaux, il y a à peine quelques jours, ils ont effectué un suivi pour savoir ce qui se passait. Aucun d'entre eux n'a obtenu de travail, mais ils gagnaient en moyenne 15,00 $ de l'heure à l'aide de dons. Un policier m'a dit qu'il était passé et avait offert à une dame un sandwich acheté dans un établissement de restauration rapide et elle lui a dit: "Qu'est-ce que c'est ?" et il a dit : "Eh bien, il est écrit "sans-abri et j'ai faim ", alors je vous donne juste ceci à manger." Elle l'a mis dans un sac et il lui a dit : "Eh bien, tu n'as pas faim ? " Elle lui a répondu : "Je le mangerai quand je rentrerai à la maison."

Vous devez donc faire attention à cela. Parfois, ils ont une voiture garée un peu plus loin avec une réserve de cash à l'arrière. Faites attention car il y a des gens qui ne travaillent pas parce qu’ils refusent de travailler, pas parce qu’ils ne peuvent pas travailler. Et si vous ne travaillez pas parce que vous ne voulez pas, alors vous ne mangez pas, c'est ce que dit la Bible. Il doit y avoir une opportunité pour vous de gagner votre propre nourriture et vous devez saisir cette opportunité et encore une fois, je veux dire ceci : il se peut que dans certaines cultures, il n'y ait pas assez de travail pour tout le monde et qu'une personne ne puisse pas faire assez de travail pour vraiment gagner sa vie, alors, dans la générosité, la charité et l'amour, nous comblerons le manque, mais nous ne nourrirons pas l'indolence.

Jésus, vous vous souvenez, dans Jean, chapitre 6, a nourri la multitude et c'était une grande foule. On nous parle de nourrir les 5 000, mais cela dit où il y a 5 000 hommes, il doit y avoir au moins 5 000 femmes et on peut y ajouter quelques milliers de belles-mères, grand-mères, sœurs et tantes, et y ajouter au moins 15 000 enfants et on a là une foule de 20 000 et 50 000 personnes. Cela aurait pu être une foule massive et Jésus les a tous nourris. Vous vous souvenez qu'il avait ces cinq petits gâteaux, cinq pains, ce sont en fait de petits gâteaux d'orge et deux poissons marinés et Jésus a multiplié la nourriture. Et je vous promets que c’était le meilleur déjeuner qu’ils n’avaient jamais mangé parce qu’il n'était pas de ce monde.

Les gâteaux d'orge ne provenaient pas d'orge qui poussait dans le sol, ils n'ont donc jamais été touchés par la malédiction. Je ne sais pas à quoi ressemble un morceau de gâteau non maudit. Le gâteau maudit en lui seul a plutôt bon goût. Un gâteau non maudit serait au-delà, vous savez, au-delà de l'imagination. Et je ne sais pas non plus à quoi ressemble un poisson mariné non maudit. Le poisson qui n'est jamais né d'aucune maman et papa poisson, un poisson qui vient d'être créé instantanément des mains de Jésus serait quelque chose comme un poisson d'avant la chute, et donc je ne sais pas ce que le poisson d'avant la chute et le gâteau non-maudit ont comme goût, mais, on peut dire qu’ils ont eu un festin ce jour-là. En fait, c'était tellement bon que le lendemain matin, ils se sont tous présentés pour le petit déjeuner. Vous vous souvenez ? Le lendemain matin, ils étaient tous de nouveau sur la colline, ils voulaient le petit déjeuner et Jésus a dit non et ils sont partis.

Maintenant, est-ce que vous réalisez que, quand il a dit non pour le petit déjeuner, je crois vraiment que leur colère s'est retournée contre lui parce que dans une société agraire comme celle-là, ils devaient travailler à la sueur de leurs fronts pour produire leur propre nourriture. Ils ne sont pas allés au marché et n’ont pas sorti de bons alimentaires, de chèque, de carte de crédit ou quoi que ce soit, ils ne sont pas allés dans un fast-food. S'ils ne travaillaient pas ce jour-là, ils n’avaient pas à manger. Et ce n'est pas seulement une question de préparation mais une question de provision. Et donc, quand Jésus - quand ils ont vu Jésus faire de la nourriture, ils ont pensé qu'ils venaient de trouver le Messie qui leur apporterait l'état de providence ultime et éternel. "Nous n’avons même pas besoin de coupons alimentaires, montrez-vous simplement et il fera la distribution. Et vous n’avez même pas besoin de faire la queue pour le récupérer, on vous sert." Et quand l'heure du petit déjeuner est arrivée, ils étaient là et Jésus est parti. Je pense que leur colère et leur hostilité se sont retournées contre lui parce qu'ils savaient déjà ce qu'il pouvait faire, mais qu'il a refusé de le faire. Il aurait pu le faire pour nous aussi, mais il connaît la valeur, les avantages et le but du travail.

Voici donc ces Thessaloniciens qui refusent de travailler. Paul leur dit que, s'ils ne travaillent pas, ne les laissez pas manger. Cela aidera à leur faire passer le message. C’est une question de survie.

Il y a une quatrième incitation qu’il utilise pour les motiver. Nous l'appellerons l'harmonie - nous l'appellerons l'harmonie. Et cela vient au verset 11 et suivants, "Nous apprenons, cependant," - et nous ne savons pas comment il l'a su, donc il n’y a aucune raison de spéculer. Je veux dire - cela aurait pu être Timothée revenant avec un rapport, ou il aurait pu croiser des gens sur la route de Thessalonique à Corinthe. La communication chrétienne, que nous appelons la "vigne" - nous ne savons pas comment - nous ne savons pas comment l'information lui est parvenue, mais elle est arrivée. Il nous dit ici : "Nous entendons dire que certains d'entre vous" - et ce doit être un assez grand groupe - "certains mènent une vie indisciplinée." Il y a le même terme utilisé au verset 6 et aussi dans 1 Thessaloniciens 5:14 traduit par "indiscipliné". Ils étaient simplement - ils étaient indisciplinés, ils ne contrôlaient pas leur vie. Ils ne travaillaient pas. "Nous entendons dire qu'ils mènent une vie indisciplinée" - voici sa définition de l'indiscipline - "ne faisant aucun travail mais agissant comme des personnes occupées." Littéralement, en grec, il dit - c'est un jeu de mots en fait, et il dit : "Pas occupés mais occupés aux affaires des autres." Ils ne sont pas occupés, ce sont des fouineurs.

Il utilise le mot erga en grec, d'où vient le mot ergo, un mot qui a à voir avec l'énergie, on parle même d'ergs, une composante de l'énergie. Ils n'étaient pas ergazomènes, ils étaient périergazomènes, ce qui signifie qu'ils étaient partout. Péri- veut dire autour, c'est utilisé pour parler de la périphérie de quelque chose. Ils se déplaçaient dans tous les sens sans rien faire de bien particulier. Ils n'avaient rien à faire. Ils ont juste erré, interférant dans la vie des autres, se mêlant de ce qui ne les regardait pas, essayant probablement d'empêcher les autres chrétiens de travailler, leur disant que Jésus venait, qu'ils étaient bientôt au jour du Seigneur, que le travail était indigne d'eux, quel que soit leur message. Ils étaient irritants. Ils créaient la désunion et la discorde. Les gens étaient fatigués de ces impasses. Ils se présentaient dimanche et disaient : "Oh-oh, sortons d’ici, le voilà, il va vouloir de la nourriture, il va vouloir de l’argent." Et cela commençait à affecter l'harmonie aimante et le témoignage efficace de leur communauté de foi.

Sans travail à faire, ils taxaient les autres, et ils faisaient en sorte que ceux qu’ils taxaient finissent par leur en vouloir, et ils perturbaient la vie des gens. Cela rappelle ces gens dans 1 Timothée 5:13 dont l'apôtre Paul parle, ces jeunes femmes veuves. Il dit qu'elles apprennent à être oisives, qu'elles vont de maison en maison, elles ne sont pas simplement oisives, mais sont aussi des causeuses, ce sont des intrigantes, parlant de choses qu'il n'est pas approprié de mentionner. "Je veux donc que les jeunes se marient." Quand une jeune fille est veuve, qu'elle est encore jeune, qu'elle n'a rien à faire, elle a besoin de se marier parce qu'elle n'a pas besoin de bavarder, de s'impliquer dans des choses dans lesquelles elle ne devrait pas être impliquée, de parler des choses dont elle ne devrait pas parler, et tomber dans le péché de l'oisiveté.

Eh bien, c’est ce que faisaient ces gens. La définition de ce qui se passe lorsque vous n’avez rien à faire dans 1 Timothée 5:13 convient à ces personnes. Il s’agissait de personnes occupées par les affaires des autres - vous savez ce que cela signifie, c'est un terme très pragmatique. Alors Paul réitère au verset 12 : "Nous invitons ces gens-là," - c'est très fort - "et nous les exhortons" - c'est un terme plus compatissant, parakaleō, le paraclet, le consolateur. C’est donc à la fois imposant et réconfortant, c’est un commandement avec un peu de chaleur. "Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ," c'est-à-dire ceux d'entre vous qui sont à Christ, au sein de la famille de Dieu, l'idée soulignée ici étant "par Christ". Certaines versions nous disent "au nom du Christ", mais cela n'apparaît pas dans les manuscrits les plus anciens. Il est préférable de garder l’idée qui met l’accent sur notre unité en lui à cause de l’importance de notre unité, parce que nous appartenons tous au Christ. "Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ, à manger leur propre pain, en travaillant paisiblement." Posez-vous, dit-il. C’est ce que signifie travailler de manière silencieuse. Arrêtez de courir, de vous mêler des affaires des autres, de bouger inutilement, allez travailler. Commencez une vie de travail ordonnée, calme et cohérente.

C'est vraiment merveilleux pour moi parce qu'on peut penser que, d'une part, si Jésus venait, si vous croyiez vraiment qu'il venait, et que la fin du monde était proche, que les gens étaient au bord de la damnation et du jugement, et que puisque nous croyons que la Bible est la priorité absolue, que la chose la plus merveilleuse que vous puissiez faire pour occuper votre temps, on peut penser que l'apôtre dirait : "Je tiens certainement à vous féliciter de simplement dire non au travail. Je veux vous féliciter d'avoir consacré votre vie au ministère. Je veux vous féliciter d'avoir étudié les Écritures. Je tiens à vous féliciter de ne pas avoir perdu votre temps dans un travail manuel. Je veux vous féliciter d'être là dehors, zélé, proclamant le Christ et étudiant les Écritures, car c'est vraiment ce que vous devriez faire de tout votre temps et toute votre énergie." Mais ce n'est pas ce qu'il dit. Il dit : "Allez travailler, fermez-la et faites votre travail." Je ne pense même pas qu’il voie le travail comme un champ d’évangélisation, en particulier. Je pense que ce que vous avez à dire sur le tas par la façon dont vous travaillez est la plate-forme par laquelle votre témoignage individuel commencera à avoir une certaine crédibilité. Paul dit simplement : "Mettez tranquillement votre vie en ordre et allez travailler."

Et on pourrait dire : "Mais le travail n’est pas aussi spirituel que ça." Ça l'est. C’est un commandement. C’est une façon de glorifier Dieu. C’est pourquoi vous avez été placés là où vous êtes placés dans le flux du mandat créatif. Tout cela fait partie du plan de Dieu et cela influera sur votre témoignage, croyez-moi. Cela crée également l’unité dans l’église, ce qui affecte son témoignage collectif. Gardez simplement la bouche fermée et allez travailler. Calmez-vous, posez-vous. Mettez de la discipline dans votre vie. Soyez productifs. Vous n’avez pas besoin de temps d’inactivité et vous n’avez pas besoin de vous embringuer dans ce genre d’entreprise qui affirme que vous n’avez pas besoin de travailler. Dieu vous dit de travailler. Tout cela fait partie d'un commandement très, très basique de Dieu pour nous. Pourquoi ? Ainsi, vous pouvez gagner le pain que vous mangez, vous ne serez pas un fardeau pour la communauté et vous ne serez pas un fardeau pour l'église.

Laissez-moi vous avertir, mes amis. Il y a des gens qui courent encore partout en disant : "Vous savez, j'ai besoin de pratiquer mon ministère, j'ai besoin d'étudier la Bible tout le temps' ou j'ai besoin de prêcher ou d'évangéliser tout le temps" ou "J'ai besoin d'être un missionnaire", et ils ne sont peut-être pas doués, n'y sont pas autorisés, ne sont pas ordonnés, sont isolés, irresponsables, mais ils reçoivent le soutien des gens. Faites très attention à cela car il se peut qu’ils ne veuillent tout simplement pas travailler et que le plus grand ministère qu’ils puissent avoir est celui de travailler efficacement. Vous me direz : "Et l'évangélisation ?" Soyez un bon travailleur là où vous êtes, croyez-moi, le Seigneur amènera les gens à lui à travers votre parcours. Ils viendront à vous, et vous aurez l'occasion de partager la raison pour laquelle vous vivez la vie que vous vivez et la façon dont vous la vivez.

Puis, verset 13, il laisse un mot pour le reste des gens. C'est évident, je pense, si vous y réfléchissez. Quand je l'ai lu pour la première fois, je me suis dit : "Qu'est-ce que cela a à voir avec tout ça ?" et puis comme j'y réfléchissais, j'ai compris. "Pour vous, frères," - c'est du reste qu'il parle, de ceux d'entre vous qui travaillent, de ceux d'entre vous qui doivent payer pour ces gens, qui doivent distribuer votre argent et leur donner à manger - "Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien." Vous voyez, le potentiel danger est qu'ils finissent par se lasser de ces bons à rien, qu'ils en aient tellement marre de donner cet argent et de faire la charité à ces paresseux, qu'ils soient épuisés par tout ce processus, puis quand quelqu'un viendra avec un réel besoin, ils soient devenus indifférents. Alors Paul dit : "Écoutez, ne vous lassez pas de faire ce qui est vraiment bien." L'hypothèse est que les Thessaloniciens étaient fatigués de prendre soin de ces gens qui auraient dû prendre soin d'eux-mêmes et Paul leur dit de ne pas laisser leur lassitude se traduire par de la lassitude chronique, les empêchant de faire ce qu'ils devraient vraiment faire, à savoir, ce qui est bien. Kalos en grec, est le terme associé à ce verbe. Cela signifie ce qui est perçu par les autres comme noble, dit Milligan dans son lexique. Ce qui est perçu comme noble ! Faites ce qui est noble.

Revenons aux Psaumes et vous découvrirez encore et encore que nous devons prendre soin des pauvres et que, lorsque vous vous occupez des pauvres, Dieu vous bénira. Relisez les Proverbes, vous trouverez la même chose. Revenez dans Ésaïe, ou dans Luc, chapitre 14, versets 12 à 14, et que dit Jésus ? Lorsque vous dînez, lorsque vous avez une réception, n'invitez pas les gens riches qui vont vous rendre la pareille, invitez les aveugles et les boiteux et les estropiés et les pauvres qui ne pourront jamais vous rembourser, et Dieu vous le rendra par l'éternité dans la résurrection. Prenez soin des pauvres.

Dans Actes, chapitre 20, verset 35, l'apôtre Paul dit : "Je vous ai montré de toutes manières que c'est en travaillant ainsi qu'il faut soutenir les faibles et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir." Et même dans la lettre aux Galates, chapitre 2 et verset 10, il dit : "Ils nous recommandèrent seulement de nous souvenir des pauvres, ce que j'ai bien eu soin de faire." Qui lui a demandé ? L'église de Jérusalem, les dirigeants là-bas, Jean, Pierre, Jacques, Barnabas… Nous devons nous souvenir des pauvres. Paul est allé chercher une offrande pour les pauvres, les vraiment pauvres, les pauvres réels, ceux qui veulent travailler et qui peut-être travaillent un peu mais ne peuvent pas gagner assez. Vous devez toujours les aider à obtenir ce qu’ils ne peuvent pas gagner s’ils sont prêts à travailler.

Il y aura toujours des gens qui ne pourront pas gagner assez. Il y a des gens dans notre communauté, il y a des gens dans notre église, qui font de gros efforts. Leur niveau de compétence les maintient à un faible niveau de revenu et ils ne peuvent peut-être pas subvenir aux besoins de leur famille dans tous les domaines où ils en ont besoin et nous les aidons. Il y a peut-être des parents célibataires qui font tout ce qu'ils peuvent, qui font de gros efforts et qui travaillent aussi fort qu'ils le peuvent, mais ils échouent toujours. Il peut y avoir des personnes qui ont des handicaps physiques et, qui, par conséquent, ont des besoins, et je salue le fait que notre société répondra à ces besoins. C’est une bonne chose à faire et c’est certainement une bonne chose à faire pour les chrétiens. Paul nous dit : "Ne vous lassez pas de faire ce qui est vraiment bien pour les gens qui ont vraiment besoin", et c'est un point d'équilibre très important.

Maintenant, ces choses maintiendront notre harmonie, notre unité ensemble. Toute cette discorde qui s'installe dans l'église, vient de ce que les frères et sœurs sont tellement fatigués de ces gens, ils en ont tellement marre d'eux qu'ils veulent - qu'ils ont tendance à arrêter de faire du bien aux gens qui en ont vraiment besoin. Vous pouvez voir que cela fracture la fraternité et que la discorde et l'animosité s'engouffrent dans la brèche. Paul dit : "Allez travailler et le reste d'entre vous qui pouvez combler le manque de ceux qui en ont vraiment besoin, vous le ferez et cela maintiendra l'harmonie de l'église." Maintenez l'unité - c'est essentiel au témoignage que vous rendez.

Cinquième incitation : la honte ! On a non seulement l'exclusion, l'exemple, la survie et l'harmonie qui constituent une incitation à aller travailler, mais on a aussi la honte. Regardez le verset 14. "Et si quelqu'un n'obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n'ayez point de communication avec lui, afin qu'il éprouve de la honte." Si quelqu'un n'obéit pas aux instructions de cette épître, je vous le dis, il est vraiment obstiné. Il l'a répété encore et encore quand il était sur place. Il l'a écrit plusieurs fois dans la première épître. Il le répète encore maintenant, et si ces personnes n’obéissent pas à cette instruction, prenez particulièrement note de cet homme. Notez-le. Accordez-lui une attention sérieuse. Continuez à remarquer cette personne. Gardez un œil sur cette personne afin de ne pas vous associer avec elle. Surveillez-la pour pouvoir l'éviter. Éloignez-vous d'elle.

Retirez-lui votre camaraderie, on a ici une double signification du verbe composé qui signifie ne pas se mélanger. Mettez-lui la pression de l'isolement. Seulement cette fois, poussez le truc plus loin. C'est la suite de la troisième étape de la discipline où vous l'isolez, mais votre isolement le tient à distance. Vous prenez note, vous regardez son comportement et vous évitez cet homme pour qu'il puisse avoir honte. Maintenant que vous avez dépassé le stade de son isolement, vous essayez de lui faire ressentir de la honte. C’est un mot déplaisant. Littéralement en grec, cela signifie se tourner vers soi-même, ressentir ce que l'on est vraiment. Faites-lui voir ce qu'il est vraiment, un pécheur méchant, désobéissant et récalcitrant. Faites-lui honte parce qu'il refuse de travailler.

Mais il reste une dernière incitation et c’est l’amour. Et je suis si heureux que Paul ait apporté cette dernière incitation au verset 15. "Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère." Ne le traitez pas encore comme un percepteur d’impôts ou un païen, ne le traitez pas comme un ennemi de Dieu, un ennemi du Christ, un ennemi de l’Église, un ennemi du croyant, ne le traitez pas ainsi. Ne l'abandonnez pas encore totalement à Satan, ne le livrez pas à Satan pour qu’il n’apprenne pas à blasphémer comme cela est décrit dans 1 Corinthiens 5 en parlant de l’adultère impénitent. Il n'en est pas encore là. Nous en sommes toujours à la troisième étape. Vous l’avertissez toujours ; c'est-à-dire qu'en l'avertissant de son comportement et en l'appelant à l'obéissance, vous ne le considérez pas encore comme le collecteur d'impôts, comme le paria - le collecteur d'impôts étant la personne la plus exclue de la culture juive, c'est pourquoi cette illustration est utilisé par notre Seigneur dans Matthieu 18. Vous ne le rejetez pas encore, vous ne l'isolez pas en tant qu'ennemi, vous l'appelez toujours à la raison en tant que frère.

Il est toujours dans la famille de Dieu. Traitez-le avec amour comme vous le feriez avec un frère. Traitez-le avec affection comme vous le feriez pour un frère ou une sœur, comme le dit Proverbes 27: 6 : "Les blessures d'un ami prouvent sa fidélité". Montrez-lui de la tendresse, comprenez que vous avez besoin de l'éduquer, "Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté", comme le dit Galates 6. Éduquez avec amour.

Vous savez, ce qui est intéressant à propos de cette petite liste que je vous ai donnée - l’exclusion, l’exemple, la survie, l’harmonie, la honte et l’amour - ces incitations lancées à la personne qui refuse de travailler devraient également motiver quiconque a un comportement pécheur. C'est très pragmatique dans ce sens. Quel que soit le péché, ce sont les mêmes choses qui devraient vous motiver. La menace de perdre la communion avec d'autres croyants, le fait que vous n'ayez pas suivi le saint exemple de ceux qui ont marché avant vous, même la question de la survie - parce que vous pouvez mourir du péché continu, certains Corinthiens l'ont fait - et pour sûr, l'idée d'harmonie, vous perturbez, déchirez et gâchez l'unité de l'église, et également la honte, vous devriez ressentir de la culpabilité et de la honte, et à coup sûr, l'amour devrait vous rappeler, comme à ceux qui sont dans le corps du Christ et sont vos frères et sœurs, l'amour devrait vous rappeler à l'ordre. Et c'est ainsi que nous traitons tout croyant qui pratique n'importe quel modèle de péché.

Et s'ils résistent à cela, vous pouvez alors les traiter comme un ennemi. Ensuite, vous pouvez les abandonner à Satan. Puis Paul dit dans 1 Corinthiens 5 : "Je ne veux pas que vous ayez de communion avec eux, je ne veux même pas que vous mangiez avec eux." Je veux que vous les chassiez totalement. Mais ici, Paul, une fois de plus, pour la troisième fois en trois étapes, supplie l'église de les rappeler à eux.

L'éthique de travail américaine s'est érodée. C’est là que tout a commencé ; c’est un bon endroit pour terminer. Mais l’éthique de travail chrétienne n’a pas changé du tout. Puis-je vous suggérer que vous avez été sauvé et appelé à une vocation afin que vous puissiez honorer Dieu dans votre travail ? Quand vous allez travailler, c’est une vocation divine. Dieu vous a donné la compétence et l’opportunité de faire ce que vous faites, et vous devez travailler pour sa gloire.

Père, nous te remercions que ta Parole ait encore été si terre-à-terre et si claire. Rends-nous fidèles alors que nous accomplissons les tâches que tu nous confies à la maison, à notre travail et simplement au travail qui nous entoure en général, alors que nous soumettons ce monde maudit. Aides-nous à savoir qu'en faisant cela, nous te plaisons, nous t'honorons. Et nous prions, Seigneur, pour ceux qui sont au milieu de nous ce matin, qui ne sont jamais venus au Christ, qui sont encore dans leurs péchés, qui n'ont jamais connu le pardon, qui ne se sont jamais repentis et se sont détournés de leur péché pour embrasser le Sauveur et recevoir la vie éternelle, et n'ont donc eu aucune éthique transcendante pour quoi que ce soit dans la vie, pour ceux qui ont été victimes d'un modèle satanique de contrôle et d'une vision égoïste et utilitaire de la vie. Avec cela vient la peur et le manque, l'insatisfaction, la confusion, l'obscurité. Père, je te prie d'agir dans le cœur d'une telle personne et de lui ouvrir les yeux de l'âme, pour ainsi dire, de les ouvrir à la réalité du Christ et au fait qu'il est venu en ce monde en tant que Dieu fait chair humaine pour mourir sur une croix et ressusciter pour leur péché, afin de payer le châtiment de leur péché et de leur donner la vie éternelle. Qu'ils se détournent de leur péché et l'embrassent comme Seigneur et Sauveur. Père, nous te demandons d'en sauver quelques-uns aujourd'hui et de les mettre sur le chemin de la justice afin qu'ils puissent même faire leur travail avec un nouvel engagement pour ta gloire, quelque chose qu'ils n'ont jamais connu. Et aux chrétiens qui sont ici, Seigneur, donne-nous à tous une joie et une exaltation nouvelles et fraîches sur ce que nous faisons et la façon dont tu le vois. Et que dans cette église, Seigneur, quiconque pèche, en ne voulant pas travailler, entende le message et soit fidèle afin de se détourner de ce péché et de trouver une poursuite productive. Pour ceux, Seigneur, dans notre congrégation qui ne peuvent pas travailler, qui ont besoin de notre aide et qui recevront de nobles actions, que nous ne soyons jamais fatigués de répondre à leurs besoins. Accordes-nous ce merveilleux équilibre que nous trouvons dans ce passage alors que nous vivons en tant que ton peuple dans ce monde pour ta gloire. Au nom du Christ, amen.

FIN

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